Quel est votre parcours ?
Après une formation en Science politique, j’ai intégré un cabinet de conseil. J’ai mené des missions portant à la fois sur les finances et la réorganisation du secteur public local.
Pourquoi avoir choisi de vous réorienter ?
Après avoir passé près de 10 ans à conseiller les élus et les cadres de l’administration, j’ai souhaité passer de « l’autre côté », autrement dit être dans l’action, acteur du changement en devenant cadre de la fonction publique.
Vous êtes donc issue du 3e concours, comment avez-vous vécu la préparation au concours de DH ?
Comme un marathon ! La préparation aux concours de la fonction publique demande de la méthode, du travail et de l’engagement. C’est une bonne préparation à l’exercice du métier qui se profile à terme tant ces qualités sont précieuses lorsque l’on intègre la direction d’un établissement de santé.
Aviez-vous des aprioris ou des préjugés avant d’exercer ce métier ?
J’avais comme apriori ou plutôt comme appréhension un métier en chambre et un exercice relativement cloisonné entre les différents services (RH, finances, logistiques, achat, etc.). Or, il n’en est rien.
L’exercice de DH quel que soit les services sollicitent des connaissances en droit, en finances, en organisation, en management et une vision stratégique de l’hôpital sur un territoire donné.
C’est un métier qui exige, c’est sans doute plus vrai dans une petite structure, une grande polyvalence. La routine n’y a pas sa place.
Quelle est votre plus belle expérience ?
Il est difficile de répondre au singulier…
Ces 18 derniers mois bien qu’éprouvant m’ont aussi permis d’éprouver mes capacités professionnelles. Sang-froid, sens pratique et réactivité étaient de mise. J’ai aussi pu apprécier l’importance de maintenir de la solidarité et un sens du collectif face à la crise. Les manifestations de solidarité envers l’hôpital m’ont beaucoup touchées.
En termes d’expérience, pour n’en citer qu’une dans ma courte carrière, c’est la mobilisation que nous avons réussi à obtenir en quelques jours afin d’organiser une vaccination « coup de poing » de près de 300 personnes un samedi après-midi au centre de vaccination de l’hôpital avec le soutien des bénévoles et des professionnels de l’hôpital.
Je ne peux m’empêcher d’évoquer l’ambitieux projet qui m’habite actuellement de rénovation de toutes les unités de long séjour avec la construction d’un nouveau bâtiment USLD et également la rédaction de la demande d’implantation d’IRM.
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