Pouvez-vous vous présenter et présentez votre parcours
Je m’appelle Diane Veres. Avant l’EHESP, j’ai commencé par la faculté de droit avec une licence en droit public puis un master en droit de la santé.
Ensuite, je me suis spécialisée en droit et gouvernance des établissements sanitaires, sociaux et médico sociaux.
Cette partie-là de mon cursus était en alternance où j’ai reconcentré un super directeur qui m’a encouragée à passer les concours et à me préparer en amont. J’ai donc intégré la classe préparatoire intégrée de l’EHESP.
Comment s’est déroulée cette année de préparation aux concours ?
Avec le recul, je dirais que c’est vraiment une aventure. C’était vraiment les montagnes russes ! On passe par toutes les émotions.
D’une part il y a ce côté montagnes russes et d’autre part, il y a ce côté endurance, un peu challenge.
À l’approche des concours, il faut vraiment tenir jusqu’au bout. Il faut garder la même dynamique. Il faut réussir à être constant. Et pour ça, il faut avoir des phases. On peut souffler, se ménager, pour arriver avec le cerveau le plus frais et le plus disponible possible pour s’attaquer à des écrits qui sont longs. Ce sont des épreuves de 5 heures et de 4 heures. Il faut donc être reposé.
Comment se déroulent les stages durant ces deux années ?
Nous avons différents stages en établissements publics de santé. Enfin, plutôt un stage puisqu’on reste rattaché au sein du même établissement durant toute notre scolarité à l’EHESP.
Le premier stage dure deux mois et est dédié au service où on va être auprès des équipes pour découvrir leur quotidien et surtout le vivre avec elles. C’est vraiment la plus-value de cette période de deux mois.
Puis, quand on y revient pour le seconde stage, on passe sur des missions un peu plus de direction, de gestion de projet.
Et enfin, on a le stage extérieur. Nous sommes amenés à aller dans une autre fonction publique, dans le privé ou à réaliser un stage à l’international.
Quelles sont selon vous les qualités requises pour être une bonne DH ?
L’adaptabilité, selon moi, est la qualité première parce qu’on est dans un système qui est en perpétuelle mouvance et évolution. Et je pense que la qualité première est de pouvoir s’adapter à ces évolutions.
Et en deuxième qualité, je dirais plutôt de l’écoute. C’est en s’écoutant tous qu’on arrivera à créer cette évolution dans le bon sens, en travaillant tous ensemble.
Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui peut-être hésite par crainte de ne pas réussir les concours ?
Il ne faut pas s’autocensurer. Si on a peur de l’échec, qu’on ne s’en sent pas capable, il faut quand même y aller et foncer.
Finalement, avec du recul il faut prendre conscience qu’on n’a pas grand chose à perdre. Tout la partie préparation des concours est déjà une véritable aventure à vivre durant laquelle on va creuser énormément de domaines, on va enrichir nos connaissances et ça sera toujours utile, quelque soit l’issue des concours.
Dans quelle structure souhaitez vous exercer une fois diplômée ?
Pour avoir connu l’expérience en stage dans une zone rurale, et actuellement je découvre l’organisation dans un CHU, qui est une structure beaucoup plus importante, et qui pour autant ne nous enferme pas dans un anonymat.
En réalité, il y a des points positifs des deux côtés.
J’attends d’en savoir plus et je me laisserai guider par les portes qui s’ouvriront. Pour l’instant, tout m’intéresse. Et c’est tout l’intérêt de la fonction publique !
Quel est votre plus grand souhait professionnel pour les années à venir ?
Mon plus grand souhait professionnel pour les prochaines années à venir c’est l’effectivité du maillage territorial entre tous les acteurs qui sont présents sur le territoire.
Réussir à travailler tous ensemble au service de l’usager pour répondre aux besoins de l’usager et à la logique de parcours.
Assurer un vrai parcours de soins et ça tous ensemble en se concertant tous.